Leila Bekhti : "J'aime l'idée de garder mes engagements pour moi, sur mon canapé"
Quelles sont les causes qui vous tiennent à cœur ?
J'ai énormément de causes qui me touchent et qui me révoltent. Je suis marraine de l'association C'est que du bonheur, aux côtés d'Omar Sy et Valérie Damidot. Cette association s'occupe du quotidien d'enfants hospitalisés et de leurs familles, nous essayons de les soutenir dans leur combat quotidien. Je suis aussi très proche de l'association Sur les bancs de l'école qui se bat pour la scolarisation des enfants autistes.
Pourquoi les soutenez-vous ?
Mon engagement dans ces deux associations est un véritable choix, j'aimerais pouvoir aider beaucoup plus d'associations, mais j'ai besoin de m'engager réellement dans la cause, pas seulement faire une photo en fin d'année. Il est essentiel que les gens comprennent que chacun peut aider, à son niveau. Je comprends qu'il est important pour les associations de mettre en avant les artistes pour enclencher le processus de dons. Mais au-delà de la notoriété, je souhaite vraiment, par mes actions, mettre en lumière les bénévoles et les salariés qui sont là au quotidien.
Quelle place occupe l'engagement associatif dans votre vie ?
Forcément une place importante, j'ai besoin de me sentir réellement utile et incluse dans le projet associatif. Je veux entretenir un dialogue avec les associations et de m'investir totalement, en donnant des idées pour améliorer les choses.
Pour vous Leila Bekhti, être engagé, c'est quoi ?
Je pense que la vie est un engagement, on s'engage à vivre. C'est notre responsabilité que de vivre. On le voit aujourd'hui, les gens sont de plus en plus engagés, parce que c'est important, peut-être même nécessaire. J'aime aussi l'idée de garder mes engagements pour moi, sur mon canapé. Je n'ai pas forcément besoin d'exposer la totalité de mes engagements. Je m'engage avant tout avec moi-même, de faire les choses avec intégrité et d'être sincère avec les autres.