Dior printemps-été 2024 : 5 choses à retenir du défilé
Ce mardi 26 septembre 2023 se tenait aux Tuileries le défilé Dior printemps-été 2024. Temps fort de la Fashion Week, le show conçu par Maria Grazia Chiuri s’envisageait comme un véritable hommage aux femmes rebelles. Voici 5 choses à retenir de ce défilé événement.
Cap sur le Jardin des Tuileries, où se tenait le défilé Dior printemps-été 2024. Entouré d'une installation immersive intitulée "Not Her", le podium transcendait celui d'un défilé traditionnel pour incarner une plateforme ouverte de messages politiques. Voici 5 choses à retenir de l’événement.
Le Set
Fidèle à sa tradition de célébration de l'art et de soutien aux artistes féminines, Maria Grazia Chiuri a collaboré avec Elena Bellantoni pour l'installation captivante servant de décor immersif au défilé, intitulée "Not Her". L’œuvre monumentale perpétue ce refus de tous les clichés qui cantonnent les femmes dans des catégories prédéfinies. Cette installation vidéo, qui occupait tous les murs de la scénographie du défilé, utilise le dispositif analogique des split-flap : on y voit une succession de figures féminines (l’artiste elle-même) retravaillées par Elena Bellantoni, dans une tonalité pop, reprenant l’imagerie des publicités sexistes et des phrases en contrepoint pour répondre au stéréotype dominant : "Ce n’est pas elle, elle n’est plus tout ça". Parmi ces messages, on peut citer : "Je ne suis pas seulement une mère, une épouse, une fille. Je suis une femme", "Je n'appartiens à personne d'autre. Je passe toujours un coup de fil à moi-même" et "Sauvez votre mariage. Repassez correctement".
La feminité sous toutes ses facettes
Les femmes ont toujours été les muses de la maison Dior, une idée que Maria Grazia Chiuri perpétue à chaque collection. En février dernier, elle a rendu hommage aux muses françaises Catherine Dior, Édith Piaf et Juliette Gréco, et la saison précédente, ses créations s'inspiraient de Catherine de Médicis. Pour la collection Dior printemps-été 2024, les femmes étaient une fois de plus au centre des préoccupations de la créatrice.
La collection capture ainsi le véritable esprit de la féminité et ses multiples facettes, qu'elles soient inhérentes ou issues d'une société patriarcale. Cela s'est reflété dans les vêtements par la diversité des silhouettes, des techniques de conception et des matériaux utilisés tout au long de la présentation. Les tailleurs ajustés et cintrés, les jupes longues et plissées, et l'utilisation de la dentelle, caractéristique de Dior, sont autant de signes de la féminité traditionnelle.
L’esprit rebelle
Puis vint la juxtaposition, l'"esprit rebelle" en soi : vestes de motard associées à de la dentelle, robes romantiques (avec un soupçon de Dior de l'époque de John Galliano), tailleurs d'affaires stylisés avec des bottes de motard, trenchs oxydés dont les ourlets semblaient avoir été brûlés, boutonnières déconstruites révélant une épaule nue - autant de choix de conception qui tournent le dos au conventionnel, au "ce qui devrait être".
La maille
La maille tient une place prépondérante dans cette collection : elle accompagne, épouse les courbes du corps, elle enveloppe sans serrer, elle est chaleureuse, sexy. Un pull très léger et métallique fait référence ainsi à la cotte de mailles.
Le front row étoilé
Dior ne manque jamais d'attirer les grandes stars, à l’instar de Jenna Ortega, Robert Pattinson, Rosalía, Anya Taylor-Joy, Jisoo des Blackpink ou encore Charlize Theron, qui étaient assises au premier rang.