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 C&eacute;l&eacute;brant sa cinqui&egrave;me ann&eacute;e au sein de la Maison fran&ccedil;aise, Kim Jones a rendu hommage &agrave; tous les pr&eacute;d&eacute;cesseurs de Dior en incorporant leurs codes signature dans une mode moderne.
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DU « NEW LOOK » À LA « NOUVELLE VAGUE »

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 Kim Jones&nbsp;est pass&eacute; ma&icirc;tre dans l'art de monter un spectacle - et cela s'est une fois de plus confirm&eacute; pour la pr&eacute;sentation du d&eacute;fil&eacute;&nbsp;Dior Homme&nbsp;printemps-&eacute;t&eacute; 2024. Avant que le premier mannequin ne fasse son premier pas, le d&eacute;fil&eacute; a commenc&eacute; avec tous les mannequins s'&eacute;levant d'une trappe avant de s'immobiliser, comme des fleurs dans un jardin m&eacute;canique.
 Ce qui rend les d&eacute;fil&eacute;s de&nbsp;Kim Jones&nbsp;encore plus spectaculaires, c'est le fait que malgr&eacute; toute la grandeur, les v&ecirc;tements restent l'aspect le plus remarquable. La pr&eacute;sentation&nbsp;Dior Homme printemps/&eacute;t&eacute; 2024&nbsp;marque le cinqui&egrave;me anniversaire de&nbsp;Kim Jones&nbsp;au sein de la maison de couture fran&ccedil;aise, et il a comm&eacute;mor&eacute; ce moment en puisant des r&eacute;f&eacute;rences dans les archives.
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Dans cette collection présentée pour la cinquième fois chez <a href="https://www.lofficiel.at/tags/dior" target="_blank" rel="noopener">Dior</a> , Kim Jones mêle sa propre autobiographie à celle d&#39; <a href="https://www.lofficiel.at/tags/saintlaurent" target="_blank" rel="noopener">Yves Saint Laurent</a> , s&#39;attardant à nouveau sur les silhouettes du directeur artistique, qu&#39;il recrée et transforme pour sa collection d&#39;été. Les histoires des hommes s&#39;entremêlent avec une fusion du masculin et du féminin, où les traditions et les matériaux de couture britanniques rencontrent ceux de <a href="https://www.lofficiel.at/tags/hautecouture" target="_blank" rel="noopener">la haute couture</a> , révélant les racines de la mode féminine dans le monde des hommes.

"Dior est une maison de haute couture : Tout tourne autour des v&ecirc;tements", a d&eacute;clar&eacute; le designer dans les notes du d&eacute;fil&eacute;. "Au c&oelig;ur de Dior, il y a la silhouette, la forme, la technique et la fabrication de tr&egrave;s haut niveau. J'aime &agrave; penser qu'en cinq ans de pr&eacute;sence ici, je n'ai jamais oubli&eacute; cela. C'est une culture que nous avons h&eacute;rit&eacute;e du pass&eacute; de la mode f&eacute;minine et que nous avons appliqu&eacute;e au pr&eacute;sent de la mode masculine. Pour la premi&egrave;re fois dans nos collections, il s'agit d'un collage d'influences de diff&eacute;rents pr&eacute;d&eacute;cesseurs de Dior et d'&eacute;poques auxquelles nous voulions rendre hommage en m&ecirc;me temps."
Les broderies de&nbsp;Gianfranco Ferr&eacute;, les textures de&nbsp;Marc Bohan, la sensibilit&eacute; de&nbsp;Christian Dior&nbsp;- de nombreuses influences du pass&eacute; prennent forme, bien que r&eacute;interpr&eacute;t&eacute;es de fa&ccedil;on moderne, poussant la pr&eacute;sentation "du nouveau look &agrave; la nouvelle vague". Mais c'est peut-&ecirc;tre&nbsp;Yves Saint Laurent&nbsp;qui a eu l'influence la plus notable sur&nbsp;Kim Jones, lui qui &eacute;tait r&eacute;put&eacute; pour ses coupes impeccables - d'autant plus salu&eacute;es qu'il s'agissait de v&ecirc;tements pour femmes.

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 Les silhouettes nettes sont transpos&eacute;es dans l'univers masculin,&nbsp;Kim Jones&nbsp;concentrant son attention sur les costumes d&eacute;contract&eacute;s et les longs manteaux drap&eacute;s. Les blazers &agrave; &eacute;paules tombantes, les cardigans et les pantalons &agrave; plis l&acirc;ches se fondent dans la d&eacute;contraction, tout en conservant leur simplicit&eacute;, mais ils acqui&egrave;rent un niveau de formalit&eacute; plus &eacute;lev&eacute; une fois qu'ils sont r&eacute;alis&eacute;s avec les techniques&nbsp;Dior, telles que les broderies complexes et les piq&ucirc;res en cannage. L'utilisation constante du tweed et des bijoux est &eacute;galement tr&egrave;s pr&eacute;sente, une r&eacute;f&eacute;rence intelligente aux cabochons et &agrave; l'application de tweeds utilis&eacute;s par Monsieur&nbsp;Dior&nbsp;dans la collection automne-hiver 1960. Toujours soucieux des moindres d&eacute;tails, les accessoires ont conserv&eacute; leurs propres r&eacute;f&eacute;rences : les mocassins &agrave; semelles &eacute;paisses et les pantoufles ont &eacute;t&eacute; r&eacute;interpr&eacute;t&eacute;s &agrave; partir du sac&nbsp;Lady Dior&nbsp;de 1955, avec un nouveau logo circulaire.
 Pratique, moderne, facile et &eacute;l&eacute;gant &agrave; la fois, ce fut une belle le&ccedil;on que la tradition et la transformation peuvent fonctionner harmonieusement.
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Un aperçu exclusif du savoir-faire

Photos : RP

La collection Dior Homme printemps/été 2024 bouscule la tradition

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