Bouillon de culture: Maï-Do-Hamisultane-Lahlou
Sélectionnée pour le Prix littéraire de la Mamounia en 2014 pour La Blanche et primée pour son dernier roman, Santo Sospir, lors du Prix littéraire découverte Sofitel Tour Blanche, Maï-Do fait désormais partie des acteurs principaux de la scène culturelle de notre pays. En pleine préparation de son prochain ouvrage, 30 femmes arabes parlent d’amour, elle nous livre ses coups de coeur culturels.
"Warlikowski. Je rêve de revoir son Tramway nommé désir qui s’est joué en 2011 à L’Odéon. Un décor tout en transparence avec une Isabelle Huppert d’une beauté poignante dans le rôle de Blanche".
"Le Ravissement de Lol V.Stein. Le titre est tout simplement sublime, Marguerite Duras décrit avec une telle justesse le basculement dans la psychose de Lol, ravie à elle même par un chagrin d’amour. Elle est l’écrivain qui se situe au plus proche de l’âme humaine".
"La villa Camembert à Casablanca, parce que c’est génial une maison qui tourne en fonction du soleil".
"La générosité de Mahi Binebine dans ses peintures, dans ses livres, dans sa vie ! Il a créé avec le cinéaste Nabil Ayouch le centre culturel Les Étoiles de Sidi Moumen pour lutter contre la radicalisation".
"Si je devais choisir un lieu d’écriture, cela serait l’hôtel Mirage à Tanger, avec non loin de là, la librairie Les Insolites et le cinéma Rif. Espace hors du temps, il n’y a pas d’endroit que je préfère plus au monde. Ou, pour rêver à la belle étoile, je dirais les cabanons du jardin de Dar Zahia, dont l’inauguration est prévue le 10 mai prochain avec un lâcher de lanternes".
